L'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière

L'ICM
Résumé

La sclérose en plaques et l'épilepsie étant à l'origine de situations de dépendance et de handicap, le soutien à la recherche a semblé évident à l'OCIRP, fondamentalement engagé dans la protection des familles contre ces risques de la vie.

Une démarche d’intérêt général

Le mécénat de l’ICM inscrit l’OCIRP dans une démarche d’intérêt général, importante, par l’envergure et la portée de son soutien.
« Les instances de notre union ont souhaité, d’un accord unanime, que l’OCIRP s’investisse fortement dans une politique de prévention », explique Francis Bloch, directeur général de l’OCIRP. Au-delà de la contribution de l’OCIRP à l’émergence d’un pôle d’excellence français en matière de recherche sur le cerveau et la moelle épinière, il s’agit d’apporter un espoir de guérison aux patients.

Deux maladies sources de handicap et de dépendance. 

L’épilepsie et la sclérose en plaques font partie de ces maladies très invalidantes, qui peuvent se déclarer dès l’enfance pour la première, et à 30 ans (âge moyen de début des symptômes) pour la seconde. Dans le monde, 50 millions de personnes, et 400 000 en France, souffrent d’épilepsie, dont près de la moitié avant l’âge de 10 ans. Cette maladie engendre le plus souvent handicap et dépendance, et si les thérapies actuelles contrôlent la fréquence des crises, elles ne la soignent pas.

La sclérose en plaques concerne, elle, plus de 80 000 patients en France et 350 000 en Europe.
Elle est la principale cause des handicaps du jeune adulte d’origine non traumatique. Les traitements existants permettent de diminuer la fréquencedes rechutes, mais ne soignent pas.

L'ICM en chiffres

L'ICM

L'image augmentée présente les informations suivantes :

Partenariat OCIRP / ICM
L’OCIRP s’investit dans une politique de prévention de maladies avec la création de chaires junior consacrées à l’épilepsie et à la sclérose en plaques. Ce projet d’envergure décidé par les instances de l’OCIRP dépasse son périmètre historique dans une démarche d’intérêt général.

Chiffres-clés de l'ICM

  • 247 médecins
  • 22 000 mètres carrés de laboratoires
  • 480 chercheurs, ingénieurs et techniciens
  • 80 000 personnes atteintes de sclérose en plaques
  • 470 000 patients souffrant d'épilepsie
  • 90 000 patients suivis par an

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L'équipe web de l'OCIRP s'est rendue au siège de l'ICM

Reportage vidéo

Reportage : l'OCIRP soutient l'ICM

Plan fixe de début, sur la phrase : depuis 2011, l'OCIRP soutient l'ICM (Institut du Cerveau et de la moelle épinière, pour ses programmes de recherche consacrés à l'épilepsie et la sclérose en plaques.

Plan fixe sur la phrase : identifier le fonctionnement des crises d'épilepsie pour les prévenir

Interview de Vincent Navarro : Neurologue

(Plan sur l'immeuble de l'ICM)

Ici donc nous nous sommes à l'ICM dans l'équipe de Stéphane Charpié qui est un laboratoire qui associe des chercheurs fondamentalistes et des cliniciens.

(Plan sur des radios du cerveau)

Avec comme objectif de mieux comprendre ce qui se passe pendant les crises d'épilepsie parent des études qui sont faites chez les patients épileptiques. Nous avons grâce au financement de l'OCIRP pu créer un groupe qu'on appelle épimicro  et qui va donc utiliser

(Plan sur un chercheur devant un ordinateur)

des informations qu'on va recueillir chez les patients qui bénéficient d'implantations d'électrodes intracérébrales, pour placer des microélectrodes.

Gros plan sur Vincent Navarro
Ces microélectrodes vont nous donner accès à des informations extrêmement précises et très particulières dans le sens où on va pouvoir enregistrer l'activité, non pas d'une masse importante de neurones,

(Plan sur un écran d'ordinateur)

mais de quelques neurones. Cette implantation d'électrodes se fait par des neurochirurgiens

(Plan sur une salle d'opération)

après des calculs qui sont assez sophistiqués puisqu'on doit reconstruire en trois dimensions le cerveau du patient afin de calculer avec précision les trajectoires des différentes électrodes.

Interview de Dominique Hasboun : Neurologue – IPCM Paris 6
C'est par rapport à ces repères qu'on va calculer de façon millimétrique la position des électrodes.

(Plan sur une salle d'opération)

On va voir une séquence d’implantation d'une électrode particulière puisque c'st une électrode qui est à la fois macro, mais dans laquelle un faisceau, en fait, de microélectrodes est inclus ; et le chirurgien va pouvoir pousser ce faisceau pour le faire sortir à la périphérie pour enregistrer des petites populations de neurones, dons les enregistrements tout à fait intéressants et exceptionnels.

Gros plan sur Vincent Navarro
Donc là, on a huit électrodes qui ont été insérées. Chaque électrode comporte plusieurs contacts

(Plan sur une salle d'opération avec implantation d'électrodes dans un patient)

qui vont nous permettre d'enregistrer depuis la profondeur vers la superficie. Et au total, on a, à peu près, plus de 120 contacts métalliques dans le cerveau qui vont explorer la région temporale droite et la région temporale gauche. Une fois que l'implantation a été faite, on va, de façon systématique,

Gros plan sur Vincent Navarro
vérifier la localisation des électrodes. Donc le patient va bénéficier, à nouveau, d'un scanner et d'une IRM cérébrale et ensuite, le patient, à son réveil, parce qu'il a été anesthésié,

(Plan sur une salle d'opération)

va être transféré dans notre unité d'épilepsie afin de l'enregistrer au long cours. Et là, à nouveau on va l'enregistrer 24 heures sur 24, 7jours sur 7

Gros plan sur Vincent Navarro
pendant une moyenne de 15 à 21 jours. Et on va, on l'espère, enregistrer des crises et on espère aussi que les crises vont être focales, et qu'on va pouvoir bien délimiter la zone d'où partent les crises. Et donc, notre ambition c'est de pouvoir utiliser ces données pleinement, notamment, d'essayer à l'avenir d'implémenter des systèmes qui nous permettraient, en temps réel, de détecter ces modifications et de pouvoir alerter le patient de l’imminence d'une crise. On est très reconnaissants au conseil d'administration de l'OCIRP,

(Plan sur un panneau avec le nom d’entreprises mécènes)

d'avoir soutenu notre projet. Un projet qui est très ambitieux, qui est très original,

Gros plan sur Vincent Navarro
qui nous a permis d'obtenir, déjà, des résultats préliminaires

(Plan sur une personne devant un ordinateur)

qui sont très encourageants. Et c'est vrai que ce partenariat avec l'OCIRP a été tellement fructueux qu'on a envie que ça continue.

Écran fixe : En France, on dénombre plus de 80 000 personnes atteintes de sclérose en plaques. C'est la deuxième cause de handicap chez les jeunes adultes. L'OCIRP soutient la chaire de recherche dirigée par le Professeur Fontaine.

Interview de Isabelle Cournu-Rebeix : Ingénieur de recherche IR1 INSERM
Le projet collaboratif que nous avons initié à l'institut du cerveau et de la Moelle épinière est un projet pluridisciplinaire, c'est-à-dire qu'il associe de la génétique, de l'immunologie et de la neurobiologie. Donc notre hypothèse de départ, c'est que les facteurs génétiques influencent le système immunitaire,

(Plan sur une personne devant un ordinateur)

système immunitaire qui est dérégulé dans la sclérose en plaques.

Gros plan sur Isabelle Cournu-Rebeix
Et ce que nous cherchons aussi à montrer, c'est que l'hétérogénéité clinique de la maladie, c'est-à-dire la disparité des symptômes que l'on observe chez les patients sont liés aussi à la génétique et à des différences des facteurs génétiques chez ces patients.

(Plan sur un appareillage de recherche scientifique)

Et donc, nous avons stratifié les patients et nous analysons les caractéristiques de leurs cellules immunitaires

Gros plan sur Isabelle Cournu-Rebeix
pour identifier des thérapeutiques personnalisées.

Interview de Mohamed El Behi : Immunologiste – Chercheur à l'ICP
Grâce à l'OCIRP, on a pu acheter ce cytomètre en flux.

(Plan sur le cytomètre en flux)

Donc c'est une machine qui sert à analyser les phénotypes des lymphocytes qui circulent dans le sang de nos patients.

Gros plan sur Mohamed El Behi
Le principe de la machine c'est des lasers, un alignement de cellules, une excitation de fluorochomes qui émettent à leur tour une lumière qui peut être analysée après par des algorithmes d'ordinateur.

Interview de Violetta Zujovic : Chercheur CR1 INSERM
Mohamed El Behi qui a été recruté grâce au financement de l'OCIRP a en fait montré qu'il y avait bien une disparité dans la façon dont le système immunitaire fonctionnait, dans le type de lymphocytes qui intervenaient dans la maladie.

(Plan sur Mohamed El Behi et un écran d’ordinateur)

Mohamed El Behi
Donc là, par exemple, on a un résultat. Si on se focalise sur ce nuage-là, par exemple, on a certains pics d'expression de molécules qu'on a voulu analyser. Et au sein de cette population de lymphocytes, il y a beaucoup de sous-populations qu'on arrive à caractériser, justement avec différents marqueurs. Et le cytomètre nous permet comme ça, d'individualiser chaque sous-population de lymphocytes.

Violetta Zujovic
Donc, grâce à la stratification génétique, savoir où sont les défauts génétiques de chaque patient, on pourrait dire, prédire si un patient avec ce type de marqueurs là allait développer une forme agressive ou pas.

Isabelle Cournu-Rebeix
On pourrait pronostiquer en fait quelle va être l'évolution de leur maladie et donc leur donner des traitements plus agressifs ou moins agressifs au tout début de la maladie, pour essayer de prévenir un handicap moteur qui va s’installer

Plan sur une salle avec des appareils de recherche

et qui va être important.

Plan sur équipe de chercheurs

Nous avons intégré, au départ, 2 300 patients que nous avons stratifiés.

Gros plan sur isabelle Cournu-Rebeix et Violetta Zujovic
Et nous avons aujourd'hui six sous-types de patients que nous analysons au niveau de leurs lymphocytes et au niveau des capacités de réparations.

Violetta Zujovic : Chercheur CR1 INSERM
Donc l'autre partie, et la dernière partie, qui a été financée par l'OCIRP, a été d'essayer de comprendre quel était le rôle du système immunitaire dans la réparation du système nerveux central. En effet, ces patients qui ont une rémission sont capables de réparer. Et c'est là où je suis intervenu pour essayer d'expliquer comment les cellules immunitaires, en ayant une différence de composition de cellules immunitaires, on obtenait ou pas une réparation efficace de la myéline.

(Plan sur une salle avec des appareils de recherche)

Si on arrive à identifier la molécule, on arrivera à identifier une cible thérapeutique. Pour l'instant, au niveau des traitements

Gros plan sur Violetta Zujovic
aucune molécule qui répare la myéline n'est proposée. Donc vraiment, nous aussi ce qu'on veut c'est passer à l'étape d'après. On ne veut pas simplement ralentir la maladie, on veut vraiment réparer et aller au-delà.

Plan sur Isabelle Cournu-Rebeix et Violetta Zujovic
On souhaiterait, déjà vous remercier pour votre soutien passé, mais aussi, vous encourager à continuer à nous soutenir et j'espère qu'on vous a convaincu que les résultats qu'on va trouver vont permettre de faire avancer la recherche sur la sclérose en plaques.

Panneau de fin sur les logos de l'ICM et de l'OCIRP.

En savoir plus

L'épilepsie :

La sclérose en plaques :

L'ICM : site internet de l'ICM

L'INSERM site internet de l'INSERM

La Pitié Salpétrière : site internet du Groupe hospitalier

L'Université Pierre et Marie Curie : site internet de l'Université